Il arrive parfois que certaines relations nous apparaissent comme une évidence, tandis que d'autres semblent chaotiques, presque incompatibles.
Pourquoi ?
Parce qu'au-delà des affinités visibles, des goûts communs ou des circonstances de la rencontre, nos identités s'associent ou s'opposent bien avant que nous en ayons conscience.
Julie, par exemple, a adopté un chien qu’elle a nommé Titeuf.
Tout se passait bien, jusqu’au jour où elle a commencé à l’appeler « bébé », à en faire son tout-petit, à renommer inconsciemment son rôle. Peu à peu, le comportement de l’animal a changé.
Il s’est mis à tout détruire dans la maison, comme s’il était devenu le réceptacle de quelque chose qu’elle-même n’exprimait pas. Et si donner un surnom n’était pas anodin ?
Et si, en changeant inconsciemment l’identité d’un être, on modifiait la place qu’il occupe dans notre propre équilibre ?
Il en va de même pour certaines professions.
Un entrepreneur est venu en consultation, persuadé qu’il lui fallait changer le nom de son entreprise pour lui donner plus d’impact.
Mais après analyse, il est apparu que le nom qu’il avait choisi était en opposition totale avec sa propre identité. Sans le savoir, il créait une barrière entre lui et la réussite qu’il espérait.
Modifier ce nom sans comprendre les liens vibratoires qui l’unissent à son créateur aurait été une erreur.
Un nom bien choisi peut ouvrir des portes. Un nom mal ajusté peut tout bloquer.
Et puis il y a Roger, qui souffre de psoriasis depuis plus de 30 ans. La maladie a marqué son quotidien, l'a contraint à des traitements, a façonné ses habitudes.
Mais lorsqu'il a pris du recul et a analysé l'association entre son prénom et cette pathologie, il a compris une chose essentielle : le psoriasis lui donnait un sens d'existence.
Non pas qu’il aimait vivre avec, mais il existait à travers lui. Il avait construit son identité autour de cette affection, au point qu’il était difficile d’imaginer qui il serait sans elle.
C’est une question que l’on ne se pose pas souvent : et si une maladie n’était pas qu’un fardeau, mais un pilier qui soutient quelque chose d’indicible ?
Les associations sont partout.
Ce n'est pas seulement une question d'amour, de famille ou d'amitié. Nos identités se croisent dans tous les domaines.
Parfois, elles fusionnent et se complètent.
D’autres fois, elles s’opposent, se confrontent, nous poussent à bout. Et tout cela peut se lire, s’anticiper.
Ce n’est pas un hasard si certaines relations semblent limpides tandis que d’autres sont impraticables.
Prenons les prénoms. Une seule lettre en commun peut suffire à créer un point de connexion profond.
Mais elle peut aussi révéler une tension insoupçonnée.
Il ne s’agit pas seulement d’avoir une lettre partagée, encore faut-il regarder où elle se place, ce qui la précède, ce qui la suit.
ADeux lettres en opposition peuvent bloquer une relation ou, au contraire, créer une force d’attraction inexplicable.
Prenons un couple. Un prénom long et un prénom court ne portent pas la même vibration.
Léa et Raphaël, par exemple. Léa est rapide dans son positionnement, trois lettres suffisent.
Raphaël, en revanche, s’étale sur sept lettres, prend de la place de manière silencieuse, il cherchera plutôt à vivre de manière dépendante.
Dans une relation, cela peut créer un déséquilibre subtil : l’un structure, l’autre s’adapte ou se fond. L’un existe dans son entièreté, l’autre peut se sentir happé.
Et si l'on observe les lettres elles-mêmes ? Un "U" qui contient, enveloppe, uni placé face à un "Z" qui sépare, tranche, met fin… c'est une relation en tension constante.
L’un cherche à préserver, l’autre veut garder sa liberté.
Dans une relation professionnelle, ce type de configuration peut être un moteur puissant si chacun reconnaît la dynamique de l’autre, mais une guerre larvée si aucun compromis n’est trouvé.
Finalement, tout est là : les relations ne sont pas que des rencontres, elles sont des structures vibratoires qui s’entrelacent. Nous nous choisissons, nous nous confrontons, nous nous complétons parfois, nous nous repoussons souvent, sans toujours savoir pourquoi.
Alors la vraie question serait peut-être : et si, derrière chaque relation, il y avait une mécanique invisible qui nous reliait bien avant que nous nous en rendions compte ?