Les Relations Fusionnelles avec les Chiens : Une Compréhension Profonde de l'Innocence et la Culpabilité Familiale

Les Relations Fusionnelles avec les Chiens : Une Compréhension Profonde de l'Innocence et la Culpabilité Familiale

**Les Relations Fusionnelles avec les Chiens : Une Compréhension Profonde de l'Innocence et la Culpabilité Familiale**


Les êtres humains ont, depuis des millénaires, tissé des liens avec le règne animal. Parmi ces liens, la relation entre l'homme et le chien est peut-être l'une des plus intenses et des plus complexes, révélant souvent des aspects profonds de notre psyché individuelle et familiale. Les animaux, en particulier les chiens, sont souvent perçus comme des innocents, et à travers ces relations fusionnelles avec nos animaux de compagnie, nous pouvons comprendre des dynamiques familiales cachées, souvent liées à des sentiments de culpabilité ou d'abandon.

**L'Innocence du Chien et la Culpabilité Familiale**

Les chiens, comme les enfants, incarnent souvent l'innocence. Ils vivent dans le présent, sans jugement, et répondent à la bonté et à l'affection avec une loyauté sans faille. Cette pureté dans leur comportement a souvent un impact profond sur nous, en tant qu'humains, et peut réveiller des émotions qui restent inexprimées dans d'autres domaines de notre vie.

Dans le contexte de la psychogénéalogie, cette relation avec nos chiens peut évoquer des aspects cachés de notre arbre généalogique. Par exemple, si une personne ressent une connexion extrêmement forte avec son chien, cela peut signaler un sentiment de culpabilité cachée dans son arbre familial. Cette culpabilité peut être liée à un événement d'abandon ou de négligence dans le passé de la famille.

Par exemple, un individu pourrait choisir d'adopter un chien abandonné et de prendre soin de lui avec une attention et un dévouement exceptionnels. Cette relation peut être la manifestation inconsciente d'un désir de «réparer» un acte d'abandon dans le passé familial, le chien devenant ainsi un représentant symbolique de l'enfant abandonné dans l'arbre généalogique.

**L'Identité Criminelle et le Nom du Chien**

L'idée de l'identité criminelle, un concept créé et introduit par Anastasia GROSS en psychogénéalogie, suggère que les individus peuvent porter dans leur identité des traces de transgressions ou de crimes commis par leurs ancêtres. Parfois, cette identité peut ne pas être apparente chez l'individu lui-même, mais se révèle à travers le nom qu'ils choisissent pour leur chien.

Le choix du nom du chien pourrait donc être un moyen inconscient de représenter et de confronter cette identité criminelle. Par exemple, si un chien est nommé après un personnage notoire ou controversé, cela pourrait refléter une tentative de traiter une culpabilité héritée, et le chien devient ainsi un véhicule pour exprimer et comprendre cette culpabilité.

**La Conscientisation de l'Animal Comme Membre de la Famille**

La société moderne reconnaît de plus en plus les animaux, en particulier les chiens, comme des membres intégraux de la famille. Cette prise de conscience reflète notre compréhension croissante de l'importance des chiens dans nos vies émotionnelles, et renforce l'idée que nos relations avec les chiens peuvent servir de miroir à nos dynamiques familiales et individuelles profondes.

En effet, le chien n'est plus seulement un animal de compagnie, mais un partenaire émotionnel, un confident et un membre de la famille à part entière. Ils sont nos compagnons dans les moments de joie et de tristesse, et par leur présence constante et inconditionnelle, ils peuvent nous aider à comprendre et à résoudre des problèmes émotionnels profonds et parfois cachés.

**Conclusion**

En conclusion, nos relations fusionnelles avec nos chiens sont une fenêtre précieuse sur notre psyché. En regardant attentivement comment nous nous relions à nos chiens, nous pouvons comprendre des aspects plus profonds de notre propre histoire familiale et individuelle. Les chiens, par leur innocence et leur dévouement, peuvent nous aider à comprendre et à résoudre les sentiments de culpabilité et d'abandon qui sont parfois hérités de notre arbre généalogique. Par conséquent, la psychologie moderne doit accorder une importance accrue à ces relations et les utiliser comme un outil précieux pour explorer et guérir les émotions humaines profondes.

Anastasia Gross

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1 commentaire

Je vous disais que j’ai 3 chiens dont un adopte de la rue ici en Bolivie. Je sens que je repare des evdnements d’abandon… peut etre lie au mien mais pas que … en effet, depuis quelqques annees, c’est mon arbre genealogique qui m’a pour moi abandonne voir neglige.. j’ai souvent cherche la raison puis j’ai laisse tombe.. j’ai assume le silence et la grande distance comme etant normaux et j’ai coupe les ponts avec tout le systeme familial.. on me contacte uniquement pour resoudre un probleme comme etat de sante de ma soeur et en demandant de rentrer dn France pour elle alors qu’elle ne m’ecrit jamais et que mon mari est en probleme de sante grave.. nous sommes mon mari et moi avec 33 annees de vie commune.. je ne rentrerais pas en France.. et cela a vexe et encore plus coupe les liens.. le 4e loulou adopte renverse par une auto est drcede le jour de mon anniversaire oublie par tout le monde et le jour suivant dans la nuit, mon mari a fait une hemorragie digestive haute.. et est hospitalise depuis.. il s’etait tres attache a ce chien et semble avoir ete affecte.. nos loulous ony tous des noms lies a des voyages ou a des evocations de peuples indigenes.. mon mari est kechua du Perou.. nous vivons en Bolivie.. les noms de mes chiens: Yak… comme les animaux du Nepal.. Nanook nom inuit ou esquimau, Inuk qui est decede, et le pere de Yak s’appelait Thales.. notre loulou de rue adopte a conserve son nom d’origine qui dissonne car c’est Pluto.. il y aurait plus a dire et a aprofondir.. merci pour votre article.. Dominique..

Dominique Turpo

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